Les détails du projet
L'IDEE
C'est lors d'une soirée entre copines - le genre de soirée où toutes les filles racontent leurs histoires personnelles ! - que l'idée du livre m'est venue.
Ensuite, une petite histoire surréaliste avec une connaissance est arrivée et je l'ai mise par écrit. Pour distraire les amis, je me suis permise de la lire...
Des fous rires, des blagues et la bonne humeur se sont rependus parmi le petit groupe qui m'entourait. Et là , ça a été le déclic. Il fallait que j'écrive sur ce sujet.
Je m'installe à l'ordinateur, je commence à noircir les pages mais le personnage principal n'existe pas encore.
Comment la nommer, quel caractère lui donner?
Elle se devait d'être un peu enfant, quelque peu espiègle et féminine. Mais remplie de doutes et d'incertitudes. Une fille-femme complexe comme toutes celles qui m'entourent....
Mais restait le prénom...
Après plusieurs essais infructueux, Juliette est arrivée. C'était une évidence. Quelle héroïne incarne l'amour (et les plantages qui vont avec) mieux que Juliette ?
En plus, Juliette, c'est dynamique. J'adore immédiatement, c'est adopté.
Juliette est née !
PELLE-MELLE
J'ai adoré le film Joséphine avec Marilou Berry. Son caractère, ses rondeurs, sa féminité, le graphisme.
Évidemment Bridget Jones, Ce que veulent les Femmes, Pretty Women, A vos caisses,...
Au niveau de l'écriture : Grangé, Loevenbruck et le maître incontestable : Chattam. MAIS, je suis admirative de l'efficacité du style de Grégoire Delacourt même si Juliette existait avant.
On découvre Juliette à l'aube de l'adolescence et on la quitte lorsqu'elle a 39 ans. Elle parcourt donc plusieurs décennies, avec en fond sonore, les musiques qui ont marqué les événements de sa vie : U2, Téléphone, Indochine, Seal, ....
Juliette, c'est :
-
des phrases cinglantes
-
un humour bien à elle
-
une vie partagée entre naïveté et efficacité
-
des rencontres et encore des rencontres
-
des bandes sonores qui jalonnent ses moments si particuliers
Après l'écriture ...
En fait, écrire, ce n'est que du plaisir... Des heures à faire vivre ses personnages, à leur inventer une existence, une épaisseur... effacer ce qu'on n'aime pas et réécrire par dessus.
Mais ensuite, on en fait quoi?
Je n'avais encore jamais vraiment envisager la publication.
J'ai d'abord franchi un premier cap... pas toujours évident... Me faire lire.
Avec beaucoup d’appréhension, de doutes et un peu de témérité, je me suis lancée. Les retours furent très agréables, enjoués et m'ont aidée à effectuer quelques corrections, précisions. A pousser l'humour et les réflexions personnelles de Juliette plus loin que je ne l'avais osé, à renforcer celle qui était née sous mon clavier.
Et puis...???
Le manuscrit est là , il a été lu, il a plu. Juliette existe mais elle est enfermée dans mon ordinateur. Elle, si éprise de liberté et d'envies, elle est condamnée à rester sur les "ram" de cette technologie.
Alors, visant haut (ben oui, on ne se refait pas !), j'ai pris sur mon petit budget pour faire imprimer dix exemplaires de Juliette accompagnés d'une belle lettre manuscrite, de mes coordonnées et surtout, de beaucoup d'espoir. J'ai tout ficelé dans une grosse (très grosse !) enveloppe de papier Kraft et direction la Poste.
Vous désirez un envoi prioritaire? Euhhhhhhh ...oui, c'est mieux
Vous souhaitez un courrier international? Ben j'ai pas trop le choix là , à moins que la Wallonie se soit rattachée à la France dans la nuit....
Donc, me voilà avec un peu plus de trois cents euros pour envoyer ma Juliette à Paris, dans différentes grandes maisons.
Les jours passent...
Les semaines passent...
Les mois passent...
Et Juliette est recalée... Sans une explication, sans un mot !
C'est sûr que si je mise sur Gallimard ou Flammarion pour publier mon premier roman, j'ai peu de chances !
Deuxième essai avec des maisons d'édition plus modestes mais tout aussi professionnelles.
Retours positifs de Jets d'encre, de Panthéon, de la société des écrivains et d'autres encore. Je lis bien les contrats proposés, élimine ceux qui ne me conviennent pas, et ... Je lance un appel au financement particpatif.
Mais, même si j'ai reçu des dons, ils ne permettent pas de couvrir un contrat d'édition à compte d'auteur. Et puis le projet a sucité des réactions, des réflexions. Une lecture à plus grande échelle a été effectuée à propos des deux premiers chapitres, ils plaisent, et ça me plaît ! Mais je commence à penser qu'une édition à compte d'éditeur serait un plus pour le projet et que peut-être, je n'ai pas tout essayé.
Alors, j'en discute avec plusieurs contributeurs et puisque l'argent récolté ne permet pas la signature d'un contrat, je vais l'utiliser pour envoyer Juliette à plus de maisons d'édition. Et on verra bien !
Où en est - on aujourd'hui?
Voilà , c'est fait.
Un deuxième "cargo" rempli de Juliette est parti en direction de maisons belges (soyons fiers de notre pays) et françaises... Elle est également en route pour Monaco, il y a des maisons d'édition sur le Rocher !!!
Donc, on attend... La patience est une vertu qui me demande beaucoup de persévérence !
ET APRES ?
